Quand les élèves deviennent les acteurs de la propreté dans leur école: une tradition éducative surprenante

Imaginez un monde où après une journée d'apprentissage, les élèves ne rentrent pas directement chez eux.

Une pratique quotidienne pour des millions d’élèves #

Au lieu de cela, ils prennent des balais, des chiffons et des poubelles pour nettoyer leur école. C’est la réalité quotidienne pour des millions d’élèves dans certaines parties du monde, où le nettoyage fait partie intégrante du programme scolaire.

Cette approche éducative, loin de se limiter à un simple entretien, implique tous les élèves, filles et garçons, qui participent activement à la propreté des salles de classe, des couloirs et même des toilettes. Ils le font en équipe, souvent en rotation, ce qui renforce le sentiment de communauté et de responsabilité partagée.

Les origines culturelles de cette éducation à la propreté #

Cette étonnante tradition nous vient du Japon, où elle est connue sous le nom de « gakko sōji », ce qui se traduit par « école nettoyée par les élèves ». Loin d’être perçue comme une corvée ou une punition, elle est intégrée comme une partie fondamentale de l’éducation des jeunes.

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Les racines de cette pratique sont profondément ancrées dans la culture japonaise, où même les très jeunes enfants sont impliqués dans les tâches ménagères à la maison dès l’âge de trois ou quatre ans. Cette initiation précoce au partage des responsabilités domestiques se poursuit à l’école, formant ainsi des citoyens respectueux et responsables.

Les bénéfices éducatifs et sociaux #

« Il s’agit de poursuivre ce qui se passe à la maison, où les enfants participent dès (l’âge de) 3-4 ans aux tâches ménagères, de la cuisine au ménage », a expliqué Yuya Yoshizawa, responsable à la Commission de l’Education d’Osaka.

En inculquant des valeurs telles que la responsabilité, le respect des espaces communs, et le vivre-ensemble, le gakko sōji enseigne bien plus que la simple propreté. Il forge des caractères, enseigne la modestie et discipline, et prépare les jeunes à être des membres actifs et attentionnés de leur communauté.

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Un impact sur la propreté au-delà des murs de l’école #

Le résultat de cette éducation se reflète dans les rues du Japon, reconnues pour leur propreté exemplaire. Dans un pays où les poubelles publiques sont rares, les habitants, y compris les plus jeunes, ont l’habitude de ramener leurs déchets à la maison pour les éliminer proprement.

Cette discipline de propreté, enseignée dès le plus jeune âge à l’école, contribue à maintenir les villes japonaises parmi les plus propres du monde. C’est un témoignage puissant de l’efficacité de l’éducation à la propreté et de son impact positif sur l’environnement urbain.

En résumé, l’approche japonaise de l’éducation à la propreté à l’école offre une fascinante leçon sur la manière dont les valeurs enseignées dès le plus jeune âge peuvent façonner non seulement le caractère des individus, mais aussi l’aspect de toute une société. Voici quelques points clés de cette tradition:

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  • Responsabilité individuelle et collective
  • Respect de l’environnement
  • Importance du travail d’équipe
  • Discipline et organisation

Cette tradition japonaise de faire participer les élèves au nettoyage de leurs écoles pourrait bien inspirer d’autres systèmes éducatifs à travers le monde pour adopter des approches similaires, favorisant ainsi le développement de communautés plus propres, plus responsables et plus unies.

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