Le Synode et l’Évangile de la famille

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Le Synode et l’actualisation permanente de l’Évangile de la famille
Le Synode sur la famille confirme ma théorie sur les degrés de l’information. Je vous l’explique dans la pratique.
Dans un premier degré, l’information « arrive » et nous range dans la catégorie « des gens informés ». Tout le monde le sait, même si personne ne comprend rien. C’était mon expérience cette semaine dans un café où deux amis discutaient à côté de moi, l’un d’eux feuilletait un journal. Il n’avait pas terminé de lire Rome, Synode, famille sur le titre d’un article, qu’il avait déjà dit à son camarade : « Regarde, les pasteurs chrétiens organisent une grosse Manif mondiale ». Il était informé. A ce niveau, le risque de la généralisation gratuite et de la manipulation idéologique est grand, je dirais que la tendance de notre nature à se protéger de la complexité du réel est à vif et manifeste sa grande capacité de simplifier tout sous les catégories de noir et blanc, de droite et gauche.
Au deuxième degré, l’homme s’informe. Il rentre dans un dialogue avec l’information, se pose de questions, compare, va à la source : avec 3 clics j’ai découvert que le thème du Synode était « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’Évangélisation » et non pas les divorcés remariés 1La Relatio ante disceptationem de la première Congrégation Général, le 6 octobre a laissé bien clair que « la question des divorcés remariés civilement n’est qu’un problème parmi le grand nombre de défis pastoraux aujourd’hui fortement ressentis » renvoyant au n. 84 de Familiaris Consortio qui contient l’essentiel de la doctrine de l’Église sur ce point., « question symptomatique de l’époque actuelle de revendications subjectives vécues comme un droit » comme écrivait Mgr Anatrella cette semaine. Je suis reconnaissant envers tant de bons articles de presse qui ont accompagné les travaux du Synode ! Sans partager leur point de vue, on peut découvrir un véritable effort pour comprendre la nature de l’assise synodale, des documents et ainsi transmettre de manière juste la portée et la signification de cette rencontre pour l’Église et le monde.
Néanmoins, le sens profond de cet événement synodal n’est peut être saisi qu’à condition de rentrer dans un degré ultérieur et supérieur de l’information ; dans ce troisième degré, son caractère informatif devient performatif, capable de transformer. Ce que fait le successeur de Pierre et les évêques réunis autour de lui, n’est autre chose que rendre actuelle pour l’homme d’aujourd’hui la bonne nouvelle de Jésus sur l’homme et la famille. Ce message n’a pas comme but de rester sur un papier, d’être sujet de conversation dans un café, bref d’informer. Sa finalité, c’est de transformer la vie de ceux et de celles qui rentrent en contact avec lui, d’être « la lumière véritable, qui éclaire tout homme » 2Jn 1, 9.. Il est bonne nouvelle qui doit être annoncée, accueillie, crue et célébrée. Placés à ce troisième niveau, nous pouvons comprendre la demande de la lettre ouverte 3http://www.marriagecommitment.com qu’un groupe d’intellectuels catholiques a adressée aux pères synodaux : « Ce Synode est l’occasion d’exprimer des vérités éternelles sur le mariage […] Les hommes et les femmes ont besoin désespéramment d’entendre la vérité… ». A mon avis, ils ne seront pas déçus, puisque la première partie de l’Instrumentum Laboris 4Document de travail qui sert comme base et point de départ du débat synodal. est consacrée au dessein de Dieu sur le mariage et la famille et surtout parce que tout le peuple chrétien prie pour que ce Synode « puisse réveiller en tous la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille, sa beauté dans le projet de Dieu » et Dieu ne déçoit pas. Le Pape François est bien conscient que l’Église doit faire place et héberger en elle le mystère de Dieu, car « seule la beauté de Dieu peut attirer. Le chemin de Dieu est le charme qui attire » 5Pape François, Rencontre avec les évêques du Brésil, Rio de Janeiro, 27 juillet 2013.. En outre, les pasteurs de l’Église ont bien compris qu’on ne peut pas gouverner sans écouter et Dieu et son peuple.
L’Évangile de la famille aujourd’hui
Allons au point qui nous intéresse tout de suite : Quel est le contenu de cet évangile de la famille, de ce message qui a comme vocation la transformation, la metanoia de notre vie ? Une réponse juste devrait partir des deux récits de la création (Gn 1, 27 : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » et Gn 2) ; écouter encore le récit de la chute originelle ; montrer les développements du dessein de Dieu chez les prophètes et les livres sapientaux ; se laisser interpeler à nouveau par Jésus dans l’Évangile et arriver enfin à ce que saint Jean-Paul II appelle « la grande analogie » (Ep 5, 25 : « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Eglise : il s’est livré pour elle »). Ce parcours passionnant mériterait plus qu’un article, mais malgré les limites, essayons d’en présenter une synthèse :
« Voulus par Dieu en même temps que la création, le mariage et la famille sont en eux-mêmes destinés à s’accomplir dans le Christ et ils ont besoin de sa grâce pour être guéris de la blessure du péché et ramenés à leur ‘origine’, c’est-à-dire à la pleine connaissance et à la réalisation intégrale du dessein de Dieu » 6Jean-Paul II, Exhortation Apostolique Familiaris Consortio, n. 3..
Et qu’est-ce que cela change dans le concret de notre vie ? Quelle est l’actualité de ce message ? Est-ce que cela vaut la peine de réunir toutes ces personnes à Rome pour réfléchir à nouveau sur ce même discours ? Comme vous certainement, je me suis posé les mêmes questions. Au milieu de mon questionnement je me suis souvenu d’un petit bouquin d’un sociologue anglais d’origine polonaise (oui, ça m’arrive parfois de lire un peu de sociologie contre mon gré), Zygmunt Bauman, qui présente une radiographie de la fragilité des liens de l’homme et la femme à notre époque (« Non reliés, les gens doivent se connecter ») 7Zygmunt Bauman, L’amour liquide. De la fragilité des liens entre les hommes, Pluriel, Paris 2010.. En quatre chapitres, Bauman décrit le profil de l’homme moderne qui se vante d’être « sans attaches » ou « semi-attaché » sans réaliser que c’est ici précisément que l’on trouve la cause de la solitude et de la peur constante « d’être jeté » qui caractérisent notre société. Oui, il donne la raison encore une fois à Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
Cette analyse, est-elle une pure élucubration d’une souris de bibliothèque ? L’expérience autour de moi me dit que non. Tout homme et toute femme est habité par le désir de trouver un amour fort comme la mort 8Ct 8, 6. et l’évangile de la famille proclame qu’un tel amour est possible, que « promettre un amour qui soit pour toujours est possible quand on découvre un dessein plus grand que ses propres projets, qui nous soutient et nous permet de donner l’avenir tout entier à la personne aimée » 9Pape François, Lettre Encyclique Lumen Fidei, n. 52. Jeannette Touré, femme ivoirienne qui a témoigné au Synode, exprime de manière magistrale la force de la grâce du sacrement du mariage qui libère l’amour humain de sa précarité et fortifie ceux qui s’engagent de manière définitive : « La construction d’une famille nécessite un engagement généreux des époux dans cette formidable aventure, un défi lancé au temps par la décision de vivre la fidélité, un pari fait sur l’amour sans regarder en arrière et en prenant les moyens de rester fidèle, en cessant de songer à son unique épanouissement et à son unique confort ». L’homme n’est pas « la joie du oui dans la tristesse du fini » comme affirmait P. Ricœur. Les époux chrétiens proclament l’évangile de la famille et la possibilité d’un amour définitif libéré de l’égoïsme par la grâce lors de la célébration du mariage, qui est à la base de cette communauté plus large qui s’appelle famille.
Après des années de travail pastoral avec les jeunes, je me dis qu’il est urgent d’annoncer cet évangile. Rien de plus terrible qu’un homme ou une femme qui ne croit plus à l’amour pour toujours, à un amour fécond et ouvert à la vie. Il est urgent, parce que nous attendons tous au fond de nous-mêmes une révolution et aujourd’hui il n’y pas d’acte plus révolutionnaire que dire oui pour toujours et fonder une famille : « Je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, elle croit que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. Moi, j’ai confiance en vous, jeunes, et je prie pour vous. Ayez le courage d’aller à contre-courant. Et ayez aussi le courage d’être heureux » 10Pape François, Discours aux volontaires de la XXVIIIe JMJ, Rio de Janeiro, 28 juillet 2013..
L’Église va-t-elle changer cet Évangile ?
Jusqu’ici il n’y a rien de nouveau par rapport au discours traditionnel de l’Église. Quelles seront les nouveautés du Synode, de la version 2014-2015 de l’évangile de la famille ? Deux précisions avant de nous hasarder dans une réponse. L’actuelle assemblée synodale est extraordinaire, une étape de préparation pour l’assemblée ordinaire qui se tiendra l’année prochaine. Bien sûr, dans les jours à venir des conclusions seront communiquées dans le nuntius et nous assisterons à une prolifération d’articles et d’interviews, mais n’oublions pas qu’il s’agit d’une étape intermédiaire faite surtout d’écoute dans cet itinéraire d’actualisation de l’évangile de la famille.
Une autre précision simple, mais précieuse, nous l’offre le thème même du Synode : « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ». L’Église a été toujours confrontée à des défis dans la pastorale familiale et ils sont très variés selon les pays et les cultures. Saint Jean-Paul II qualifiait cette période de l’Église comme un « temps d’épreuve et de grâce » pour la famille. Or, l’angle sous lequel le Synode aborde le thème de la famille est clair : l’évangélisation, c’est-à-dire,
« le témoignage joyeux et simple de ce que nous sommes et de ce en quoi nous croyons » 11Première fois que je cite un tweet, cela deviendra une pratique habituelle. On va dire : Tweet de @Pontifex_fr, 5 mai 2014, 12:05..
Dans ce contexte et avec un Pape qui a imprimé à l’Église de notre temps une dynamique missionnaire « en sortie », nous pouvons nous attendre à voir souligné cet aspect de l’évangile de la famille dans sa version 2015. L’Église, famille des familles, veut s’engager dans une annonce audacieuse de cette bonne nouvelle avec une conscience renouvelée du fait que les protagonistes principaux de cette annonce sont les familles chrétiennes elles-mêmes. Les projets pastoraux vont fonctionner dans la mesure où ils seront épaulés par le témoignage des « familles crédibles et évangélisatrices ». Les idées transforment quand elles s’incarnent, se font vie. Les évêques sont revenus à plusieurs reprises sur cette même question. La formulation de cette idée dans le discours du Card. Vingt-Trois au début des travaux du Synode m’a particulièrement plu. Sur les questions qui touchent la famille, l’Église s’est exprimée dans son enseignement, mais elle le fait aussi – et je dirais surtout – « par le signe que donnent des millions de familles stables et heureuses qui vivent leur sacrement de mariage à travers le monde » 12Card. André Vingt-Trois, discours à l’ouverture des travaux synodaux, 6 octobre 2014..
Il existe cependant un danger à mon avis : parler de familles heureuses et stables fait penser à la famille souriante et parfaite qu’on met sur la couverture de nos revues catholiques. L’évangile de la famille est aussi l’évangile de la miséricorde et à notre époque il est important d’écouter la voix de ces couples qui ont eu des cheminements difficiles et qui ont su dépasser des crises douloureuses. Ces familles chantent la miséricorde de Dieu qui a sauvé les biens les plus précieux qu’ils ont sur la terre : leur amour mutuel et leurs enfants. Les familles sont donc les sujets actifs de la pastorale familiale. J’ai vu dans ces dernières années l’engagement courageux de tant de couples qui vivent et transmettent la bonne nouvelle en commençant par leurs enfants. Nous avons tous constaté le développement de programmes de formation affective et à l’amour vrai pour les ados et les jeunes. Le labeur des mouvements familiaux est aussi louable, un vrai effort pour s’entraider et pour soutenir les couples qui connaissent l’échec. Mais les familles sont aussi objet de cette évangélisation. Nous ne pouvons fermer les yeux devant les situations douloureuses qui affligent les familles à notre époque et les doutes que ces situations engendrent chez les jeunes. L’évangile de la famille en sa version 2015 est appelé à réveiller dans tous les chrétiens un sens fort et audacieux de l’accompagnement.
Pasteurs et fidèles, nous sommes tous appelés à accompagner et à encourager ceux qui peinent sur la route, les personnes abandonnées par leurs conjoints, séparées, divorcées ; les familles qui souffrent les conséquences d’un système économique inhumain, des déplacements et des politiques familiales injustes. Les défis pastoraux sont immenses et ne se réduisent pas à la question des divorcés remariés. Le Synode veut rappeler à toute l’Église et en particulier aux couples chrétiens, que nous sommes tous responsables de l’annonce de l’évangile de la famille, de la beauté qui luit comme splendeur de la vérité dans l’acte d’aimer et de transmettre la vie. La magie de cette beauté doit aussi briller dans tout son éclat dans le cœur des nouvelles générations de jeunes catholiques et par eux rayonner au monde, à tous les hommes.
C’est cette beauté qui est à l’origine de beaucoup de vocations au sein de l’Église. Dans mon propre parcours vocationnel, je ne pourrais jamais assez remercier les familles. Les vraies tentations dans ma vocation religieuse n’ont pas été les filles coquines en mini-jupe qui viennent te demander l’heure et du feu. Mon regard et ma volonté ont été sollicités, « tenté », de manière sérieuse par la beauté simple et radieuse de ces foyers chrétiens, véritable provocation pour la volonté d’un homme qui veut donner sens à sa vie. Entre le bien et le mal, le choix est clair pour tous. C’est face à la vérité et à la beauté de deux biens qui peut mûrir le choix définitive d’une liberté humaine. Elle n’anéantit pas l’autre bien, bien au contraire, l’autre bien, la famille, est devenu la raison d’être de mon propre choix vocationnel.
Un regard d’espérance
Il reste encore beaucoup de choses à dire sur ce Synode extraordinaire. Je vous invite à faire une petite visite sur le site du Synode 13 http://synod14.vatican.va/content/sinodo/it/sinodo2014/events/topic.html/content/sinodoevents/it/2014/10/1/sinododeivescovi et vous verrez le survol abusif que nous venons d’accomplir. J’ai essayé simplement de vous offrir une clé de lecture du Synode et pour compléter le tour de clé j’aimerais revenir à notre point de départ avec une question : Le christianisme peut-il être porteur d’un message, d’une bonne nouvelle qui transforme la vie de l’homme contemporain en quête de bonheur ? Ma réponse est affirmative, mais à condition que la version 2015 de cette bonne nouvelle sur la famille soit accueilli par nous, chrétiens, comme la continuité de l’évangile et l’actualisation guidée par l’Esprit Saint de la bonne nouvelle du Royaume annoncée par Jésus. Cet évangile portera son fruit quand nous inviterons les hommes à venir et à voir, à rentrer sous le toit de nos familles et de nos communautés pour apprécier la beauté du mystère de Dieu incarné dans nos vies.
Au Ve siècle saint Vincent de Lérins faisait état de cette évolution et actualisation de l’évangile dans la continuité sans rupture dans ce texte classique : « Que la religion imite donc la croissance des corps dont les éléments évoluent et se développent au rythme des années, mais demeurent eux-mêmes. Il faut donc qu’en chacun et en tous, en chaque homme aussi bien qu’en l’Église entière au cours des âges et des générations, l’intelligence, la science et la sagesse croissent et progressent fortement, mais selon leur genre propre, c’est-à-dire dans le même sens, selon les mêmes dogmes et la même pensée » 14V. de Lérins, Commonitorum, PL 50, 667-668.. Plus proche de nous J. H. Newman a écrit abondamment sur L’histoire du développement de la doctrine et dans un contexte français H. de Lubac nous a laissé de belles pages sur l’évolution du dogme 15« L’Église, gardienne de la vérité révélée, nous assure en chaque siècle d’une manière indéfectible le maintien pur et intégral de la foi. Avec plus ou moins de bonheur, l’effort de chaque siècle contribue aussi à mettre en valeur ce dépôt sacré, dans certaines explications que le magistère ecclésiastique peut faire siennes, et qu’il ratifiera même peut-être solennellement » écrit le Card. H. de Lubac. Le mystère du surnaturel. Œuvres Complètes XII, Cerf, Paris 2009, 36..
L’Église affronte les signes de notre temps 16« Ces événements ou ces phénomènes de l’histoire humaine qui, en un sens, à cause de leur influence ou de leur étendue, définissent le visage d’une période et expriment les besoins et les aspirations particuliers de l’humanité à ce moment précis ». J’ai trouvé bien cette définition descriptive offert par le document de la Commission Théologique Internationale « La Théologie aujourd’hui : perspectives, principes et critères » de 2012. consciente du besoin de cet « aggiornamento », et avec une grande espérance sous la protection de la Sainte Famille et de saints couples chrétiens, chez eux les fruits de cet évangile ont excellés. Je pense particulièrement à Gianna Beretta Molla, à Louis et Zélie Martin et à tant d’autres. Elle le fait avec le même courage qui conduisit Paul VI à publier Humanae Vitae et à affirmer qu’il n’y a pas un véritable acte de génération humaine qui ne soit pas le fruit d’un acte d’amour conjugal vrai et qu’il n’y a pas un acte d’amour conjugal vrai sur le plan sexuel qui ne soit pas l’expression de l’ouverture à la vie. L’Église affronte cette tâche sous la protection de la Bienheureuse Vierge et Mère, Marie, qui donne à l’Église « la sainte audace de chercher de nouvelles voies pour que parvienne à tous le don de la beauté qui ne se ternit pas » 17Pape François, Exhortation Apostolique Evangelii Gaudium, n. 288..
Frère Roger, LC
Lisez aussi :
Notes :
1. | ↑ | La Relatio ante disceptationem de la première Congrégation Général, le 6 octobre a laissé bien clair que « la question des divorcés remariés civilement n’est qu’un problème parmi le grand nombre de défis pastoraux aujourd’hui fortement ressentis » renvoyant au n. 84 de Familiaris Consortio qui contient l’essentiel de la doctrine de l’Église sur ce point. |
2. | ↑ | Jn 1, 9. |
3. | ↑ | http://www.marriagecommitment.com |
4. | ↑ | Document de travail qui sert comme base et point de départ du débat synodal. |
5. | ↑ | Pape François, Rencontre avec les évêques du Brésil, Rio de Janeiro, 27 juillet 2013. |
6. | ↑ | Jean-Paul II, Exhortation Apostolique Familiaris Consortio, n. 3. |
7. | ↑ | Zygmunt Bauman, L’amour liquide. De la fragilité des liens entre les hommes, Pluriel, Paris 2010. |
8. | ↑ | Ct 8, 6. |
9. | ↑ | Pape François, Lettre Encyclique Lumen Fidei, n. 52 |
10. | ↑ | Pape François, Discours aux volontaires de la XXVIIIe JMJ, Rio de Janeiro, 28 juillet 2013. |
11. | ↑ | Première fois que je cite un tweet, cela deviendra une pratique habituelle. On va dire : Tweet de @Pontifex_fr, 5 mai 2014, 12:05. |
12. | ↑ | Card. André Vingt-Trois, discours à l’ouverture des travaux synodaux, 6 octobre 2014. |
13. | ↑ | http://synod14.vatican.va/content/sinodo/it/sinodo2014/events/topic.html/content/sinodoevents/it/2014/10/1/sinododeivescovi |
14. | ↑ | V. de Lérins, Commonitorum, PL 50, 667-668. |
15. | ↑ | « L’Église, gardienne de la vérité révélée, nous assure en chaque siècle d’une manière indéfectible le maintien pur et intégral de la foi. Avec plus ou moins de bonheur, l’effort de chaque siècle contribue aussi à mettre en valeur ce dépôt sacré, dans certaines explications que le magistère ecclésiastique peut faire siennes, et qu’il ratifiera même peut-être solennellement » écrit le Card. H. de Lubac. Le mystère du surnaturel. Œuvres Complètes XII, Cerf, Paris 2009, 36. |
16. | ↑ | « Ces événements ou ces phénomènes de l’histoire humaine qui, en un sens, à cause de leur influence ou de leur étendue, définissent le visage d’une période et expriment les besoins et les aspirations particuliers de l’humanité à ce moment précis ». J’ai trouvé bien cette définition descriptive offert par le document de la Commission Théologique Internationale « La Théologie aujourd’hui : perspectives, principes et critères » de 2012. |
17. | ↑ | Pape François, Exhortation Apostolique Evangelii Gaudium, n. 288. |
Une réponse à “Le Synode et l’Évangile de la famille”
Merci frère Roger pour ce très bel article qui offre un regard rempli de justesse, de réalisme et d’espérance sur ce synode, appelé à transformer, renouveler nos vies ,l’Église et tout hommes de bonne volonté! Belle image que cette analogie entre le corps humain qui évolue en restant ce qu”il est et le message de l’Église… merci aussi ces bribes touchantes de ton témoignage personnel. Bien amicalement!